Un état lamentable après l'exerice du Saule [PV Dante]

Véronica se promener dans le parc et regarda aux alentour. Elle aperçût le Saule cogneur et ne put s'empêcher de sourire. Elle allait se dirigeait vers le Lac quand un énorme chat roux, semblable à un mini tigre lui sauta dessus, plantant ainsi ses griffes dans son bras. Véronica laissa échapper un cris de surprise et se mordit les lèvres. Ce satané animale refuser de lâcher. Elle secoua vivement le bras donna une gifle au chat qui se détacha enfin d'elle en lui lançant un regard furieux avant de s'élancer vers le saule cogneur. Véronica pensa d'abord qui n'allait pas y foncer droit dessus mais quelle fut sa surprise en voyant le chat ne faire aucun effort pour esquiver les branches qui le manquer de peu jusqu'à ce qu'une d'elle le heurte de plein fouet et l'envoie bouler près du tronc. Véronica s'approcha prudemment de l'arbre, les yeux fixait sur le chat. Avant qu'elle ai put faire quoi que se soit, une branche la heurta de plein fouet dans le ventre, lui coupa la respiration et l'envoyant s'étaler des mètres plus loin. Véronica se releva et essaya de rprendre son souffle. Elle s'avança rapidement vers le tronc de l'arbre en évitant souplement les branches, sautant de tout les côté. Heureusement que la danse lui avait donner un bonne équilibre. Virevoltant rapidement, esquivant les coups,et se trouver près du tronc lorsque le chat se réveilla, la fixant de ses gros yeux jaune avant de partir tranquillement. Cette instant d'inattention valut à Véronica une profonde entaille dans la joue et un nouveau coup dans le ventre. Elle était à présent hors d'atteinte de l'arbre mais toute décoiffée, essoufflée, ses habits en lambeaux et une profonde coupure encore saignante lui entaillant la joue, sans vraiment y faire attention, elle regarda sa jambe et vit qu'elle formait un angle bizarre. * Ha non ! Je me suis cassé la jambe !! Pourquoi sa tombe toujours sur moi ?*. Elle soufrait atrocement, ses affaires étant éparpillés autour d'elle, ses lives de cours, ses parchemins, son journal intime...et un livre emprunté à ses sœurs qui parlait de sort d'une grande complexité. Elle était encore allongeait à terre quand elle entendit une voix.

Invité

Le bruit caractéristique d'une cape qui frôle l'herbe folle du parc se fait entendre, tandis qu'une haute silhouette s'avance. Le jeune marche, son visage aux traits attirants, sa peau hâlée faisant ressortir le bleu de ses yeux, ses enjambées longues et régulières, tout en lui rappelle un loup en chasse. Sur son buste, l'insigne de la maison des Serpentards brille sous l'effet du soleil tandis que les pans de sa cape noire virevoltent au gré d'un vent léger, Dante Wolfheart traîne... tout simplement. Il avait terminé ses devoirs, n'ayant eu aucun mal à répondre à toutes les questions posées par le professeur de Défense Contre les Forces du Mal sur les loups-garous et ayant fait beaucoup plus que les trente centimètres demandés par le Maître des Potions pour expliquer les prropriétés des pierres de lune. Désoeuvré, le jeune homme erre à travers le parc, à la recherche de personnes avec qui parler ou d'endroits à explorer. Il opta pour la seconde option et se dirigea vers le Saule Cogneur.

Le tronc massif du Saule se tordait en tout sens tandis que ses branches noueuses fouettaient l'air en espérant happer tout ce qui passait à proximité. Dante tourna les yeux et remarqua la présence d'une jeune fille - bien malheureuse - qui était victime de l'attaque d'un chat impressionant. Amusé de la voir remuer dans tous les sens pour dégager son bras des mâchoires, petites mais puissantes, du mammifère, il s'adossa à un mur proche, observant la scène sans que l'idée de venir en aide à la pauvre gamine ne l'effleure... Lorsque, enfin, elle réussit à faire lâcher prise au chat, il regarda l'animal s'approcher inconsciemment du Saul Cogneur et se faire frapper de plein fouet par une branche épaisse comme le buste d'un homme. Vint le tour de l'élève qui fut envoyée en l'air sous le choc. Oui... c'est cela.. souffre... saigne... Avec un sourire légèrement sadique, Dante la regarda s'écarter tant bien que mal de l'attaque de l'arbre mais, de toute évidence, elle était mal en point à en juger par l'angle inquiétant que formait sa jambe. Le Serpentard se détacha de son pan de mur, l'expression sur son visage changea, il adoptait sa personnalité selon la situation, dissimulant sa véritable derrière un masque. Il s'approcha vers la jeune fille, l'air faussement inquiet:

"Un peu d'aide?"

Véronica, allonger à terre, la jambe cassée, avait reposer la tête sur l'herbe. Elle ferma les yeux, le teint d'une pâleur exceptionnelle. Elle se mordait les lèvres pour ne pas hurler de douleur. * Maudit chat, si je te retrouve je fais une carpette de ta fourrure !* Elle entrouvrit légèrement les yeux en entendant la voix d'un jeune homme.

"Un peu d'aide?"

Malgrès sa tête qui commencer à tourner, elle ne put s'empêcher de remarquer que ce jeune homme était très beau. Elle était complètement vidé de ses forces. Elle chuchota.

- Pas de refus.

Elle ferma les yeux, respirant avec difficulté.

Invité

Un sourire charmeur se forma sur les lèvres pâles du jeune homme. Mais, sous ce sourire apparemment compatissant ce cachait tout le plaisir que prenait Dante à voir souffrir la malheureuse, même si ce n'était pas de sa main. Il s'agenouilla, observant, outre les belles courbes de la jeune fille, sa jambe qui était effectivement cassée, son bras transpercé par les crocs du chat qui avaient taillée une belle marque la peau blanche tandis que la plaie sur sa joue était apparemment profonde et méritait même quelques points de sutures. De plus, l'effort pour le moins colossal qu'avait du utilisée la jeune fille pour s'extirper des branches dévastatrices du Saule Cogneur avait vidée la malheureuse de ses forces et elle ne pouvait plus remuer un seul membre, mais il avait la flemme de rentrer au château. Oui, la flemme... alors que cette pauvre fille souffrait le martyr et qu'elle avait besoin de soins, Dante avait la flemme, que voulez-vous, elle n'avait qu'à faite attention. Il sortit de sa poche une baguette de plusieurs centimètres de long, entièrement noire et la pointa vers la jambe cassée de l'élève. Il prononça la formule de soin et les os se remirent en place. Sans plus se soucier de cette partie là, il tourna sa baguette sur les plaies sanglantes et les soigna. Cela fait, il rangea de nouveau son arme et adressa à la jeune fille, dont il remarqua l'insigne des Gryffondors, un sourire charmeur:

"Comment te sens-tu, maintenant?"

Véronica adressa un regarda reconnaissant au jeune homme en sentant une grande chaleur dans sa jambe et ses plaies se refermaient. Elle avait toujours eu le teint pâle mais après cette épreuve, elle était pâle comme la mort. Plus jamais elle n'approcherait du Saule. Et la prochaine foi, elle réfléchirais avant de foncer tête baissée. * Trop bon trop con...*. Elle c'était souvent fait cette réflexion mais, à chaque fois, elle avait recommencer. La souffrance l'insupportais, et, ne manquant pas de courage, n'hésiter pas à braver le danger. Véronica savait que jamais elle ne laisserais quelqu'un en danger. Elle était souvent la victime de personnes, souvent des hommes, malintentionnés qui la choisissait comme cible pour les sorts où comme cobail. Pourquoi ? Avec son doux visage, ses beau yeux et sa peau blanche, elle respirait la gentillesse et cela ne plaisait pas toujours. Elle sourit à celui qui l'avait "sauver". Elle était encore fatigué et lorsqu'elle parla, elle était un peu essoufflée.

- Mieux, merci...

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Toujours souriant, Dante regarda la Gryffondor remuer sa jambe à présent réparée ainsi que tâter son bras dont la peau n'était plus souillée par une plaie sanguinolentes, il n'y avait même pas de cicatrice... en même temps, cela aurait vraiment ternie le visage de la jeune femme qui, débarrassée de ses blessures, était beaucoup plus agréable à regarder. Le Serpentard remarqua qu'elle était très belle, ce qui signifiait un bon point pour elle, ce qui plus moins au jeune homme fut cette nauséeuse impression de gentillesse et de douceur qui émanait de la sang et or. Mauvaise chose... Dante haïssait la niaiserie de ceux qui croient en quelque chose d'aussi simplet que l'amour. Néanmoins, il garda son beau sourire et bien habile aurait été celui qui aurait su deviner les véritables sentiments de Dante sous le masque du séduisant vert et argent. Il répondit à son remerciement par un hochement de tête:

"Il n'y a pas de quoi. Cet arbre est une vraie malédiction, la première fois, j'ai failli y passer aussi!"

Ce qui était faux, bien entendu, des bobards pour embobiner la belle. Lui n'aurait pas été assez imprudent et stupide pour ne pas comprendre le danger que représentait le Saul Cogneur. Il se redressa et tendit sa main pour aider la jeune femme, encore essoufflée, à se relever.

Véronica détailla un instant le visage du beau jeune homme. Son regard tomba alors sur l'écusson de Serpentard. La jeune Griffondor sourit. Elle ne croyait plus en ces vieille rancune entre Serpentard et Griffondor. Elle savait que la seule façon de réussir, c'était de s'unir. Elle avait appris cela il y à bien longtemps. En voyant la main du jeune homme se tendre, Véronica la prit et se releva souplement. D'une nature quelque peu naïve, elle accordé sa confiance à beaucoup de gens. Certain s'en montrer digne, d'autre pas, mais cela ne l'empêcher pas de recommencer, comme si elle n'apprenait pas de ses erreurs. Tout en elle respirait la bonté, la compassion et la douceur. En se relevant, elle plongea son regard bleu-vert dans celui du Serpentard.

- Merci encore, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi...

Invité

Il pressa la main de la Gryffondor et, d'un coup sec, la tira en avant pour la relever. Cela fait, il relâcha ses doigts et adressa un nouveau sourire à la jeune fille, un sourire qu'il affichait pour dissimuler tout le dégoût que lui inspirait cette idiote de sang et or qui, en plus de ne pas savoir se montrer prudente, était doublée d'une naïveté et d'une innocence maladive qui lui donnait envie de vomir. Dante la regarda de la tête aux pieds, si on oubliait cette aura détestable de bonté, elle était jolie et avait un regard attirant mais là s'arrêtait ce qui pouvait bien plaire au Serpentard. Il aimait les jolies filles, mais il adorait quand elles étaient sauvages et avait un caractère proche du sien... tout le contraire de la Gryffondor en quelque sorte. Une nouvelle fois, il répondit à son remerciement d'un hochement de tête avant de répondre:

"Ce n'est rien, vraiment."

Non, pour lui, ce n'était rien, elle serait peut-être restée là comme une pauvre fille si il ne lui était pas venue en aide mais il l'aurait volontiers regardé tenter de se débrouiller seule. Et souffrir aussi... la souffrance des autres est tellement belle à observer et à comprendre.

"Au fait... Tu t'appelles?"

Une fois debout, Véronica épousseta quelque peu sa robe froissé et enleva les quelques brindille qu'elle avait dans les cheveux. Elle se baissa pour ramasser ses parchemin, son journal intime et son livre. Elle remit les parchemin et je journal dans son sac mais garda son livre à la main. Elle y jeta un rapide coup d'œil. " Les Force du Mal en grand". Même si ce livre ne lui inspirait que du dégout, la Griffondor y trouverait sans doute d'excellent moyen de vengeance. La vengeance...c'était ce qui lui permettait de rester tel qu'elle était. Elle retrouverait les coupables et lorsque ce jour arriverait, elle leurs ferait amèrement regretter d'avoir un jour oser s'en prendre à sa famille. Véronica sourit.

- Je suis Véronica. Et toi ? Tu es...

Elle avait pris l'habitude de ne pas dire son nom de famille. Elle avait remarquer que la fortune de ses parents, qui était à présent la sienne et celle de ses sœurs, attirer trop la convoitise.

Invité

Il la regarda se baisser pour se saisir de ses affaires éparpillées sur le sol. Dante jeta un coup d'oeil aux divers objets, livres et cahiers tombés et remarqua la présence d'un livre dont le titre lui sauta aux yeux: "Les Forces du Mal en grand" Le jeune homme n'en crut pas ses yeux... cette fille, qui respirait la bonté et la gentillesse, qui était à Gryffondor et semblait aussi naïve qu'une enfante était en possession d'un livre de Magie Noire! Il sourit intérieurement. Les apparences... cette jeune fille n'était pas autant dénuée d'intérêt qu'il ne l'avait pensé, après tout, elle n'avait pas un tel ouvrage entre les mains pour rien! Désirait-elle apprendre la Magie Noire pour arriver à des fins douteuses. Vengeance, assassinat, envie, pulsions? Dante n'aurait su le dire mais, ce qui était sûr, c'est qu'il observera plus attentivement les faits et gestes de la Gryffondor à présent. La couverture noire et usée du livre, les pages sombres qui renfermaient des secrets obscurs, la reliure dorée et les bordures rouges comme le sang que Dante connaissait bien... il avait déjà lu ce livre, il s'était plongé dans les lignes écrites à l'encre rouge pour y découvrir tout ce qu'il cherchait, mais sa soif d'en apprendre plus sur les Forces Obscures n'était pas étanchée pour autant. Il était si intrigué par la présence de l'ouvrage qu'il n'entendit qu'au dernier instant le prénom de la sang et or. Qu'importe son nom...

"Je suis Dante Wolfheart."

Il sourit, mais son sourire avait changé, il était plus mystérieux, plus troublant. Le Serpentard tendit le bras et, sans demander la permission de la jeune femme, se saisit du livre qu'il observa avec une attention mêlée d'un plaisir feint sous de l'étonnement.

"Etrange de voir un tel ouvrage entre les mains d'une Gryffondor..." sussura-t-il d'une voix douce

En relevant la tête, Véronica capta le coup d'œil du jeune homme sur son livre. Son sourire changea radicalement. Il n'avait plus rien à voir avec le sourire doux et chaleureux qu'il avait à présent affiché. Il avait même un je-ne-sais quoi de troublant. Véronica ne put s'empêcher de frissonner. Elle regarda le dénommé Dante avec étonement, il lui avait pris le livre en lui effleurant le bras. Il ne lui avait même pas demander. Et si elle se trouvait en possession de se livre, c'était simplement pour en apprendre plus.

- Je cherche à comprendre la magie noir pour pouvoir mieux m'en proteger. Et je cherche aussi la vengeance...

Invité

Du bout du doigt, Dante caressa la couverture du livre, comme il aurait caresser une femme. Il était si bon de sentir un tel ouvrage entre ses mains, de ressentir la puissance qu'il renfermait entre ses pages et qu'il suffisait d'ouvrir pour en profiter. Lorsqu'il interrogea Véronica du regard, elle lui offrit une réponse qui lui plut. En apprendre plus sur son ennemi pour pouvoir mieux s'en défendre... voilà qui était ingénieux, et étonnant pour cette fille qu'il prenait pour une pauvre idiote. Quant à la vengeance dont elle parla, elle le fit sourire... la Gryffondor ne se rendait pas compte à quel point elle lui parlai trop. Elle aurait pu inventer autre chose de plus intelligent plutôt que de dire franchement à un homme tel que lui les raisons de la présence de ce livre interdit entre ses mains. Aaah, mais c'est vrai! Il était actuellement en train de se faire passer pour le "gentil Serpentard", il est donc évident que la jeune fille pense qu'elle peut se livrer à lui en toute impudeur. Son sourire toujours énigmatique aux lèvres, Dante lui rendit l'ouvrage en disant d'une voix glacée:

"La vengeance... Oui je comprends."

Le jeune homme plongea son regard dans le sien. Il aimait cette idée de vengeance, elle poussait à faire des choses tellement horribles parfois... se venger était si doux, si rassurant et si apaisant. En vérité, le fait que Véronica puisse être en possession d'un livre sur la Magie Noire ne l'étonnait plus vraiment, il espérait juste en apprendre plus à présent sur les raisons de cette vengeance. Néanmoins, il était suffisament fin pour ne pas poser directement la question et préfera faire connaissance...

"Tu veux que nous marchions?"

Véronica détailla le visage de Dante. Se sourire lui faisait froid dans le dos. C'était comme si l'atmosphère avait soudainement changer. La vengeance...d'après ses amis, la vengeance n'était pas une bonne solution. Mais d'après elle, c'était la seule façon de comprendre. Elle ne voulait pas tuer l'homme responsable de son malheur, il y avait des souffrances pire que la mort. Elle voulait le retrouver, lui demander pourquoi et ensuite, l'envoyer dans un horrible endroits. C'était pour cette raisons que devenir auror lui tenait tant à cœur. Elle voulait lutter contre toute les horreur qui c'était produit par le passé, éviter qu'elle se reproduise. Les gens la jugeait souvent bien trop vite mais, sous son doux visage, elle pouvait aussi devenir redoutable.

- Oui, pourquoi pas...

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Dante hocha la tête et avança, suivit de Véronica. Il observa du coin de l'oeil le visage de la Gryffondor, remarqua ses traits fins, ses yeux bleus-verts, son air doux et innocent qui cachait un esprit beaucoup plus fin et avisé qu'il ne le paraissait. La présence du livre en était la preuve... cette fille pouvait se montrer beaucoup plus dangereuse que ne le laissait supposé son air candide. Le Serpentard aimait jouer avec les apparences. Si vous le regardez sans savoir qui il est vraiment, vous le prendrez comme un jeune homme fort séduisant gentil et dévoué alors que, en profondeur, il est pourri jusqu'à la moelle et possède une âme aussi noire que les ténèbres. Bon nombre des victimes du vert et argent avait été piégées ainsi, notamment ses conquêtes amoureuses, qu'il ne comptait plus. Ils marchèrent jusque dans le parc, au milieu des autres élèves qui riaient et parlaient, d'autres jouaient ou se moquaient. Dante ne leur accorda pas un regard, ses yeux bleus posés sur Véronica:

"Sinon, que venais-tu faire près du Saule Cogneur? Généralement les élèves l'évitent."

Ou alors il n'étaient pas assez courageux - ou stupides - pour aller provoquer un arbre dont les branches étaient de véritables fouets qui frappaient tout ce qui passaient à proximité. Le Serpentard offrit un sourire plus chaleureux à la sang et or qui avait apparemment était quelque peu déconcerté par la réaction du jeune homme lorsqu'il avait découvert l'ouvrage entre des mains aussi novices de la demoiselle...

Véronica sourit au Serpentard. Le fait que les gens évite un endroit était une raison suffisante pour qu'elle les explores.

- Un abrutis de chat c'est fait assomé et moi, j'y suis aler. Mais sa à tourner plus mal que prévus. Mais on ne m'y reprendra plus. Trop bon trop con. Remarque, je dit toujours ça mais sa ne m'empêche pas de recommencer. Et puis, si les gens évitent un endroit, je vais m'y précipiter.

En effet, elle aimait faire l'inverse de ce que faisait les autres. Elle regarda Dante, il avait un sourire plus chaleureux qui la rassura un peu. Elle sourit à son tour.

- Dit toi que...je cours où l'on marche pas à pas.

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Dante écouta attentivement la réponse de la Gryffondor et analysa ses paroles. "Trop bon, trop con"... une maxime qui caractérisait bien Véronica, pensa-t-il, vu que, comme elle lui expliqua, elle avait voulu sauver un imbécile de chat qui était allait se fourrer entre les branches du Saule Cogneur, ce qui lui avait valu plusieurs coups de branches et deux vols planés. A sa place, Dante aurait certainement regardé avec amusement cet imbécile d'animal se faire happer par l'arbre plutôt que d'intervenir, mais bon, les gens qui ressemblent au Serpentard sont rares et c'était tant mieux, il aimait être différent des autres, être unique. Quant à la seconde phrase prononcée par la sang et or, il en sourit. Si elle aimait tant que ça le danger, normal qu'elle prenne des coups en pleine figure. Selon Dante, le danger s'apprivoise, il faut se rire de lui, il faut jouer avec sa force jusqu'à ce qu'il devienne comme un allié, quelqu'un dont vous connaissez tout. Bien évidemment, la jeune fille n'avait pas le même état d'esprit, elle fonçait tête baissée.

"Tu aimes prendre des risques alors. Cela ne m'étonnes pas d'une Gryffondor..."

Sa remarque n'était pas mesquine, il savait que les sang et or aimaient se faire remarquer par leur courage et leur force, alors que les Serpentards prônaient la ruse et la stratégie. Bien entendu, Dante savait également que certains Gryffondors, même si ils étaient rares, étaient tout à fait capable de réflexion profonde, et, apparemment, Véronica ne faisait pas partie de ceux-là...

Véronica sourit et regarda autour d'elle. C'était un bel après midi ensoleillé et l'on pouvait voir de partout des gens allonger dans l'herbes. Certain les regardait, étonné de voir une Griffondor et un Serpentard se promenait sans s'agresser. Elle se tourna vers Dante. En marchant, ils s'était appocher quelque peu de la forêt interdite. Il y eu un mouvement à la lisère et un légers bruit. La jeune Griffondor ne put s'empêcher de frissoner. Elle n'était jamais rassuré lorsqu'elle approchait de la forêt, on raconter qu'il y avait...des loups garou. Elle frissona à nouveau rien qu'en y pensant. Les loups garou...sa plus grande peur. Véronica sursauta en apercevant un autre mouvement accompagner d'un couinement.

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Apparemment rassurée par le sourire plus accueillant de Dante, Véronica affichait également un visage plus empreint à la sérénité. Erreur... ce sourire n'était qu'une façade que le jeune homme bâtissait depuis quinze ans, une façade qui dissimulait à la perfection le rictus sadique qui se dessinait dans son âme. Indifférent aux regards surpris des élèves des autres maisons qui semblaient légèrement étonnés de voir traîner ensemble une Gryffondor et un Serpentard, il marchait d'un bon pas, imposant son rythme à la jeune fille tandis qu'elle parlait. Ne pas arriver à le cerner? C'était normal, c'était voulu. Jamais personne n'avait réussi à réellement cerner et comprendre toute la complexité de cette personnalité qui était celle de Dante... Il était capable de tout, sourire à l'un et se moquer de l'autre, il était à la fois mille et un visages tout en restant le même, il était un loup à travers les moutons, un démon au milieu des anges. Dante hocha la tête à la question de Véronica et répliqua:

"Oui, cela arrive à tous ceux qui ont fait ma connaissance, même mes plus proches amis ont parfois du mal à savoir ce que je peux penser vraiment."

Non, en vérité, jamais personne n'avait réussi à deviner le véritable être qui se cachait sous les innombrables masques que revêtait le Serpentard. Et cette fille n'y arrivera pas non plus... trop naïve, trop douce, trop gentille et pas assez plongée dans l'obscure pour comprendre...

Véronica, qui avait toute son attention diriger vers la forêt interdite ne comprit que la fin des paroles de Dante. Elle essaya de reporter son attention sur lui tout en gardant un œil sur la forêt. Elle avait donc à faire à une personne cultivant le mystère. C'était interessant...un nouveau bruit se fit entendre dans la forêt. Instinctivement, elle serra la main sur sa baguette.

- Qu'est-ce que c'était...?

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Alors que Véronica semblait prendre conscience à quel genre de personne elle avait à faire, un bruit s'éleva entre les arbres massifs de la Forêt Interdite. Les deux jeunes gens, plongés dans leur conversation, avaient à peine remarqué qu'ils étaient arrivés à sa lisière. Dante écouta attentivement chaque son qui s'échappait des ténèbres qui entourait ce lieu formellement déconseillé aux élèves, surtout la nuit... ce qui n'empêchait pas certain, dont le Serpentard, de vagabonder dans la forêt. Le bruit résonna de nouveau et tira un sourire étrange au jeune homme. Il se tourna vers Véronica qui, tendue, avait déjà sa baguette en main. Impulsive la petite... ce n'était pas grand chose mais, en même temps, seul Dante était capable de comprendre à qui ce son appartenait.

"Ne t'inquiètes pas, ce n'est rien."

Juste derrière un tronc se fit voir un loup puissamment bâti, à la fourrure si noire qu'elle semblait faite d'ombres, son corps puissant et souple, ses griffes acérées capables de déchiqueter n'importe quoi, ses yeux ténébreux posés sur la Gryffondor, il l'observait comme pour l'évaluer puis, il tourna le regard vers Dante, toujours souriant. Le loup se détourna et s'enfonça de nouveau vers les profondeurs de la Forêt Interdite.

"Tu vois, tu n'avais rien à craindre..." murmura le vert et argent

Véronica avait lever sa baguette dès l'apparition du loup. Ses mains légèrement tremblante, elle se sentit pâlir lorsque les yeux noir du loup se posèrent sur elle. Le loup se tourna alors vers Dante avant de retourner dans la forêt. Véronica rester pétrifié, fixant le point où le loup avait disparut. Elle scruta attentivement la forêt avant de ranger sa baguette dans sa poche sans quitter les grand arbres des yeux. Véronica se tourna vers Dante, toujours un peu pâle.

- Je crois qu'on ferait mieux de pas rester top près de la forêt.

La jeune Griffondor scruta attentivement le visage du Serpentard en essayant de savoir pourquoi le loup était retourner dans la forêt juste après la voir regarder. La sang et Or ne croyait pas au coïncidence.

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Dès l'instant où le loup avait posé les yeux sur lui, Dante avait eu un imperceptible hochement de tête que l'animal prit pour un salut, un signe que eux seuls pouvaient comprendre et il s'était éloigné. Le jeune homme regarda Véronica qui semblait pétrifié par l'apparition du loup, il sourit, réjouit de l'effet que l'animal avait eu sur elle. Si cela lui faisait déjà peur, qu'est-ce que ça devait être face à un loup-garou ou à un ours! A la demande de la Gryffondor, ils s'éloignèrent des arbres tordus aux branches menaçantes de la Forêt Interdite et revinrent vers le lac, sa surface lisse comme un miroir remuant légèrement sur la berge où étaient assis quelques élèves. Le Serpentard capta le regard interrogateur et suspicieux que lui lançait la sang et or qui était toujours pâle malgré les rayons chaleureux du soleil. Il lui sourit et répondit à sa question silencieuse:

"Il a du se rendre compte que nous étions trop nombreux pour lui et que, en plein jour, une attaque aurait été insensée..."

C'était une explication qui tenait la route mais qui, comme toujours dissimulait habilement la vérité. Une vérité que Dante gardait soigneusement dans un coin, en attendant de pouvoir de nouveau sortir une carte de son jeu. Pour faire oublié l'incident, il dévia la conversation:

"Tu es en quelle année au fait?"

Véronica ne parvint à respirer plus librement qu'une foi qu'il furent arriver au bord du Lac. Elle regarda la surface scintillante de l'eau où se refléter un magnifique coucher de soleil dans une ciel rose pâle. Le temps avait passé si vite...elle n'avait pas vu l'après midi passé. Elle hocha la tête au paroles de Dante : son explication tenait la route...Elle regarda droit devant elle et sourit à la seconde question.

- Je suis en 5ème année. Je suis aussi préfette.

Elle regarda avec fierté son insigne brillant sur sa poitrine. Elle était fière d'avoir était nommé prefette. Après tout, ses sœurs et sa mère l'avait était avant elle. Elle espérait être à la hauteur de ses sœurs, une tâches pas simple. Ses sœurs était des sorcière si brillante. Devenu aurors, elle étaient un modèle pour la jeune Griffondor qui espérait bien suivre leur traces en devenant aurors à son tour.

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La déviation de sujet sembla permettre à la Gryffondor de mieux respirer et de ne plus trop penser à cette histoire de loup noir. Dante sourit un instant avant de reprendre une expression calme, tant d'émotion pour si peu... si il le voulait, il pourrait lui montrer des horreurs inimaginables dont elle se souviendrait jusqu'à sa mort. Naïve, elle goba totalement son explication sur l'apparition de l'animal et ils finirent par parler d'autre chose, comme de leur année respective. Ainsi, elle était préfete? Dante observa l'insigne flambant que la Gryffondor abordait fièrement. Comme si elle avait de quoi être fière! Elle ne profitait même pas de ce pouvoir, elle était trop gentille pour cela, trop douce aussi. Le jeune homme n'avait pas encore déposé de candidature pour être élu mais, si il était choisi pour porter les couleurs des Serpentards, autant dire que les verts et argents devront se ployer à ses désirs si ils ne voulaient pas subir des tortures infâmes...

"Belle insigne..." constata-t-il

Il détourna le regard et fixa l'étendue du lac. Combien y avait-il de créatures dans ces eaux profondes et tumultueuses? Dante l'ignorait, mais il faudra qu'il fasse des expériences, comme envoyer des première année en excursion dans le lac pour ensuite lui rapporter un compte-rendu détaillé des créatures qu'ils avaient rencontrés... si ils revenaient...

"Je suis en septième année."

Véronica sourit en entendant la remarque de Dante sur son insigne. Elle le portait fièrement, en faisant respecter l'ordre à Pourdlard mais sans abuser de ce pouvoir. Elle savait parfaitement que certain la penserait stupide de ne pas en abuser amis elle était juste, c'était une de ses plus grande qualité. Elle trouvait que l'injustice n'était pas une force mais une forme de stupidité. Tiens donc, un septième année. En le regardant, Véronica se dit qu'il faisait plus de 17 ans. Elle hocha la tête et ne put s'empêcher de sourire. Un silence s'installa alors entre eux.

» Quand on s'ennuit... [ PV Dante]