Un état lamentable après l'exerice du Saule [PV Dante]

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Le silence imposa sa loi entre les deux jeunes gens, plus une parole échangée, à peine un regard. Pourtant, ils ne s'étaient pas tout dit, n'est-ce pas? Ils avaient encore énormément de chose à dire, sur lesquelles parlementer etc. Enfin, c'est surtout elle qui allait parler puisque Dante était plutôt silencieux et attentif, préférant observer, écouter et apprendre au lieu d'user sa formidable énergie en parlote et en gestes inutiles. Le Serpentard fourra ses mains dans ses poches et regarda un peu les filles qui étaient étendues dans l'herbe, observant presque avec indifférence les courbes engageantes des demoiselles. Il ne comptait plus ses conquêtes féminines, il ne se souvenait même plus du nom de la première fille qui est tombé dans ses filets, le jeune homme avait connu des blondes, des brunes, des grandes, des petites, des sauvages et des pudiques. Il jeta un coup d'oeil à Véronica et un léger sourire se forma sur ses lèvres:

"Une aussi jolie demoiselle que toi doit certainement avoir bon nombre de courtisans à ses pieds, non?"

Non pas que Dante avait une idée derrière la tête, non loin de lui l'envie de séduire la Gryffondor, juste pour constater si les autres garçons de Poudlard appréciaient ce genre de proie...

Véronica observerait l'horizon en attendant que Dante brise le lourd silence qui c'était installé. Elle se plaisait à observer les reflet rose pâle du ciel dans l'eau pure du Lac, les grands arbres de la forêt bougeant légèrement au grès du vent, l'herbe verte sous ses pieds. Tout ici lui faisait comprendre qu'elle était chez elle. Elle regarda Dante qui observait, avec un détachement surprenant, des filles au bord du Lac. Elle ne put s'empêcher de sourire à sa question.

- Non, pas ici.

Elle se retint d'ajouter " du moins pas encore". Loin d'être toujours en train de se vanter, la jeune Griffondor connaissait ses charmes. Sans compter qu'avec son visage d'ange et la douceur qui émaner d'elle, elle était bien souvent choisit comme proie. Les gens comptait bien sur sa naïveté. Mais, tout de même, lors de son séjour en France, elle avait brisé bien des coeurs avant de finalement trouver son bonheur tout près de chez elle. Une larme roula sur sa joue, une seule, lorsqu'elle se dit que plus jamais elle ne reverrait celui qu'elle avait tant aimé... Elle se dit que jamais elle ne pourrait retomber amoureuse avec ce qui c'était passé cet été. Elle passa une main sur sa joue. Elle n'avait pas l'habitude de pleurer. C'était une preuve de faiblesse, pas digne de son nom. Sur son visage, on pouvait à présent voir une détermination résignée.

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Il écouta sa réponse et en fut satisfait. Il regarda les yeux de Véronica et remarqua le voile sombre qui semblait avoir obscurcit la jeune fille, une voile qui, Dante l'espérait, lui rappelait de bien mauvais souvenirs. Pourquoi fixait-il ses yeux, au lieu de regarder son visage? Tout simplement parce que les yeux sont les reflets de l'âme, ce sont des fenêtres ouvertes sur tout ce qui peut renfermer l'esprit de quelqu'un, le Serpentard l'avait comprit bien assez tôt et, à présent, son âme était une forteresse imprenable dont son regard glacé était le plus solide rempart. Il décida de parler, de nouveau, faire une remarque, relancer la conversation qui s'était éteinte:

"Je comprends, la plupart des garçons d'ici sont des imbéciles."

Oui, de vrais abrutis qui ne méritaient même pas l'adjectif d'humain. Certains n'avaient aucune finesse d'esprit, d'autres étaient de véritables guignols et, le reste, était relativement potable pour une fille comme la Gryffondor mais complétement dénué d'intérêt pour Dante. Le Serpentard s'arrêta au bord du lac, ignorant complétement les regards flamboyants que lui lançaient des filles de sa maison, et observa la noirceur du courant, semblable à un long serpent noir.

Vérnica observer avec amusement toute les groupie qui ne semblait pas apprécier que Dante lui adresse la parole. Les Serpentards devait surement la trouver indigne de fréquenter un des leurs. Et apparemment, Dante avait beaucoup de succès apurés de toute ces filles. Mais la jeune préfette se moquait bien de toute ces filles. Certes, elle trouvait Dante très beau mais jamais elle ne pourrait à nouveau être amoureuse...

- Oh ce n'est pas sa, mais ma vie sentimentale à été un peu compliqué jusqu'a présent.

" Un peu compliqué"...c'était un terme bien faible...La mort de son dernier petit ami avait marquer la mort de l'amour. C'était ainsi que Véronica voyait les choses. Oh bien sur elle n'arrêter pas de vivre mais une partie d'elle même était morte avec celui qu'elle aimait...

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Les filles sur la berge du lac se chuchotèrent des paroles à l'oreille et pouffèrent de rire. Dante leur jeta un regard en biais, leur faisant monter le rouge aux joues. Pitoyable... et désolant, de voir ces gamines aussi infantiles et dépourvue d'intérêt, des filles tout juste bonnes à garder pour soi une nuit. Espéraient-elles sincèrement qu'elles avaient une seule chance, même la plus infime, d'intéresser le Serpentard? Pourtant, le jeune homme était connu pour ses conquêtes innombrables et, malgré sa réputation de "Don Juan", les demoiselles continuaient d'affluer dans son lit... Il reporta son attention sur Véronica et prit en compte sa réponse. A vrai dire, la vie sentimentale de la Gryffondor semblait beaucoup compliquée qu'elle ne le laissait paraître mais le verte et argent s'en moquait, il espérait juste qu'elle ait souffert, atrocement. C'est horrible, n'est-ce pas, d'être aussi sadique, aussi cruel? Mais c'est ainsi que Dante était et il était même pire...

"Je vois... L'amour est un sentiment très compliqué."

Plus que compliqué, Dante trouvait ce sentiment tout à fait inutile, bon à ramollir l'esprit des gens et à leur faire gober des histoires à l'eau de roses. L'amour était la chose que le Serpentard détestait le plus, avec la notion du Bien. Il n'avait jamais connu l'amour et ne le connaîtra certainement jamais... son coeur était beaucoup trop sombre, beaucoup trop enfoncé dans le vice pour être compris et aimé. Et cela était mieux ainsi, surtout pour la malheureuse qui s'enticherait de lui...

Véronica hocha la tête. Elle poussa un profond soupir. Elle vit alors deux garçon de Griffondor passer devant eux. L'un deux donna un coud de coude à son voisin en lui désignant la jeune Griffondor et tout deux eurent un sourire appréciateur.. Véronica eut un petit sourire en coin. Elle avait l'habitude des sifflements sur son passage. Sans prétention, la jeune fille savait qu'elle était jolie. Mais elle n'était absolument pas intéresser.

- Oui, surtout quand la mort s'en mêle...

Regrettant immédiatement ses paroles, Véronica rougit légèrement et baissa les yeux. Pourquoi ? Pourquoi faillait-il toujours qu'elle parle trop ?!?

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Dante observa le manège des deux Gryffondors avec le plus profond mépris. N'y a-t-il donc personne ici qui ne fasse pas partit d'une bande d'êtres pathétiques et infantiles? Il jeta un coup d'oeil à Véronica qui ne lru accorda pas un regard, parfait dédain de celle qui se sait belle. Et ce n'était pas de la prétention, elle était belle... mais le Serpentard la trouvait terriblement banale et dépourvue d'intérêt. En revanche, la réplique de la sang et or lui tira un haussement de sourcil. C'était donc cela... pas besoin d'un dessin pour que Dante comprenne ce qu'il lui était arrivé et il en éprouvait un féroce sentiment d'allégresse. Allons, allons, quelle phrase allait-il lui sortir? "Je suis désolé"? Nan! Trop stéréotypée et hypocrite pour lui, même si l'hypocrisie était l'un de ses trais de caractère... Il prit une mine désolée et dit d'une voix doucereuse:

"C'est triste..."

Oh oui, triste... Triste à en rire! Si on retirait tous les masques du Serpentard, on aurait vu qu'il explosait de joie, d'une joie sadique et cruelle, qu'il se tordait de rire sur le sol en voyant le visage dévasté de Véronica. Toujours avec son masque de jeune homme compatissant, il demanda:

"Comment est-ce arrivé?"

Qu'elle en dise plus pour que sa joie redouble! Qu'elle lui avoue qu'il était mort aussi bêtement qu'il le devinait! Et là, son véritable visage sera celui d'un monstre...

Véronica regarda les deux jeunes hommes de Griffondor s'éloigner. Elle leur adressa un discret sourire. Ils lui rendirent aussi. Véronica retint de justesse un soupir. Tout les garçon d'ici était banal. Gentils, certes, mais banales...Rien à voir avec l'amour passionné et le danger permanent faisant monter en elle une tell dose d'adrénaline qu'elle en perdait le contrôle qu'elle avait connut auparavant. La belle époque où il fallait se cacher du danger, sauver la vie de l'autre pour préserver la sienne était révolue. Plus jamais elle ne verrait le visage de John la regardait avec admiration lorsqu'elle lançait un sort puissant aux idiots qui les suivaient pour les éliminer, plus jamais elle ne sentirais sa main dans la siennes, tout les deux esquivant les sorts pour finalement assommer les mages noir. Plus personne n'entendra son rires se mêler à celui de John après qu'ils aient déjouer les plans les plus tordus. Oui, ils étaient intelligents mais John avait tout de même était tuer...

- C'était un soir d'été. Nous avions plusieurs sorciers qui nous chercher un peu partout, nous le savions. Nous tentions de leurs échapper lorsqu'ils en est arriver plus encore. J'en avait déjà neutraliser trois mais sa n'as rien changer. L'un d'entre eux m'a viser, mon petit ami c'est mis devant moi et il à ramasser le sort de la mort de plein fouet...

Une larmes roula sur la joue de la jeune fille.

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Il écouta attentivement le récit de Véronica et, bien que son visage semblait affligé, en son fort intérieur, Dante jubilait. Cet imbécile était mort qu'il avait certainement vécu, c'est si émouvant! Émouvant à hurler de rire! Quel pauvre idiot était-il pour se jeter dans la gueule du loup, pensait-il se faire passer pour un héros en sauvant sa belle? Pour le Serpentard, c'était une mort si pathétique, aussi pathétique que cet amour écoeurant qui semblait avoir uni la Gryffondor et son ancien petit-ami. La seule touche de déception pour le jeune homme était que le sorcier était mort sous le coup, sans souffrance, sans torture... cela perdait de saveur mais, au moins, il avait laissé derrière un large gouffre de tristesse dans lequel était tombé Véronica. Quelle joie pour Dante de la voir souffrir autant, quelle joie de savoir que l'amour venait une nouvelle fois de perdre de son éclat... une chose si ignoble qu'est ce sentiment. Un rayon de soleil capta la larme qui traçait sa route le long de la joue de la sang et or. Oh! Voilà qu'elle pleurait maintenant! Allons, ce n'est pas une si grosse perte... un imbécile en moins sur terre, ça arrange tout le monde! Toujours son masque d'ami compatissant et triste, il lui dit:

"C'était quelqu'un de très courageux."

Très courageux oui... et très stupide! Il faut vraiment être aveuglé pour se jeter devant un sortilège impardonnable et le recevoir un plein coeur pour protéger quelqu'un. Lui qui n'avait jamais connu l'amour et dont le coeur était beaucoup trop muselé pour cela, Dante aurait certainement laisser la fille mourir. Si elle n'était pas capable de se défendre seule, alors elle était inutile...

Véronica fixait un point devant elle. Elle essuya la larme qui roulait sur sa houe. Pleurer n'était pas digne d'une Jenkins. Elle retrouverais l'ordure qui avait fait ça et il le paierais, même si c'est la dernière chose qu'elle devait faire. Véronica hocha la tête. Oui, du courage, John et elle n'en manquait pas.

- Il m'as sauver le vie, je n'ai pas put sauver la sienne. Pourtant, ces sorciers en ont vu de toutes les couleurs avec nous. Ils devenait fou lorsqu'on leur filait entre les doigts, surtout quand je les humiliés.

Elle ne put s'empêcher d'avoir un sourire triste en se souvenant des premiers mots qu'avaient eut leurs professeur pour eux. " Et bien et bien, miss Jenkins, votre vie va bien dangereusement, une aussi jolie jeune fille pourrait choisir l'élu de son cœur avec plus de prudence." A ces mots, Véronica avait toujours répondu la même chose " Il n'y à pas de danger tant que nous sommes ensemble. Si un jour nous sommes séparer, je deviendrait vulnérable" . Elle l'était devenus. Elle poussa un profond soupir.

- On m'as souvent dit que ma vie était dangereuse " miss Jenkins, soyez prudente, miss Jenkins, votre vie est trop dangereuse..." Les gens me pense fragile, ils ont tort, je suis plus forte que je ne le laisse paraitre.

Elle observa le visage de Dante. Elle avait dit son nom. La fortune des Jenkins et les circonstance mystérieuse de leur mort étaient connu dan le monde des sorciers.

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On aurait presque pu faire du récit de Véronica la bande annonce d'un film d'action moldu. Avec le héros courageux et sa chère et tendre petite-amie qui le suit dans ses aventures comme un vulgaire caniche. Sous le masque, Dante bâillait, complètement indifférent au désespoir de la Gryffondor, la seule chose qu'il éprouvait était un soupçon de volupté en songeant qu'elle souffrait. L'idée du film était bien choisit... avec les deux protagonistes qui se jouent des pièges des méchants avant de finalement tomber à leur tour dans une embuscade, un sortilège lancé, l'héroïne qui ne peut se soustraire à temps, le spectateur qui tremble sur son siège, le héros qui surgit, s'interpose et reçoit le maléfice en pleine poitrine, la mort qui l'enveloppe... Rideau final.

"C'est toujours les meilleurs qui parent les premiers" murmura-t-il doucement

"Les meilleurs qui partent les premiers"? Oui... c'est vrai, Lord Voldemort est mort avant Harry Potter. Véronica parla, encore et encore, sauf que, inconsciemment, elle dévoila son identité, son nom. Jenkins... Jenkins, les Jenkins? Cette famille de bourgeois morts dans des circonstances mystérieuses? Voilà qui était intéressant, non pour la richesse qu'ils possédait, mais pour cette intrigue morbide autour de leur soudaine disparition... Faisant mine de n'avoir rien entendu, Dante continua dans la lancée de la Gryffondor:

"Les apparences sont parfois trompeuses..."

Véronica réfléchit un instant au parole de Dante. Oui, la vie lui avait pourtant appris à ne pas se fier à une apparence, ce n'était qu'un masque pour cacher le cœur, mais malgrès toute ses leçon, la jeune Griffondor était naïve, et elle le savait. Elle se tromper peut-être sur lui, tout comme elle c'était déjà tromper. Après ce qui c'était passé cet été, elle pensait qu'elle ne ferait plus jamais confiance a personne. Son visage se durcit instantanément. Quelqu'un avait osé les trahir, il le regretterais amèrement.

- Oui, on ne devrait jamais faire confiance au gens...

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Cette fille était naïve, très naïve même... Dante le voyait bien, elle savait à quel point les apparences sont fausses, trompeuses, mais elle oublie cela dès que son coeur parle à la place de son instinct. Mais le jeune homme, lui, avait réussi à museler son coeur, à le faire taire et ne lui être utile que pour le maintenir vivant. Voilà à quoi il devait servir, à maintenir l'organisme en vie, à battre, et non à bondir dans la poitrine des gens dès qu'un sentiment les prend. Il jeta un coup d'oeil à Véronica et remarqua que son visage s'était considérablement durci, pour le plus grand bonheur du Serpentard. Oui, c'est ça... laisse la haine t'envahir, laisse la vengeance couler dans tes veines jusqu'à ce qu'il ne fasse qu'un avec ton sang, que cette somptueuse vengeance te fasse haïr, qu'elle te fasse tuer, qu'elle te fasse aimer le goût de la mort et du sang jusqu'à ce que tu ne puisses plus t'en passer... Ne pas faire confiance aux gens, avancer seul, sans se soucier d'eux. Oublies ces êtres faibles et sans valeur, sois ton propre maître, ne laisse personne te dicter ta conduite. Des phrases devenues maximes puis promesses pour Dante.

"C'est vrai, en accordant sa confiance, en baisse sa défense et l'on exploite sa faiblesse."

Ne jamais faire confiance à quiconque. Lui ne s'approchait jamais de quelqu'un que si cette personne pouvait le servir. Notez qu'il dit "servir" et non "aider" car le Serpentard n'a pas besoin d'aide... Il est seul et le restera, ce qui l'arrangeait.

Véronica hocha la tête. Elle savait qu'en accordant trop facilement sa confiance, on était bien vite déçus. Mais elle continuait tout de même à croire en la bonté des gens. Certain disait qu'elle n'avait pas assez souffert pour fermer son cœur au gens, elle, elle pensait qu'elle était simplement trop bonne pour fermer son cœur à quiconque, ou bien trop faible. L'avenir lui dirait si elle était faible ou non, en attendant, pourquoi se replier alors qu'être ensemble permet de gagner toutes les batailles.

- Oui, mais en faisant confiance aux autres, on se fait de nouveaux allié, et être ensemble et la seule façon de vaincre.

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Vaincre ensemble? Balivernes! Dans une bataille, il faut un seul général, un seul vainqueur, on se bat seul et le gagne seul, sans l'aide de quiconque, avec le sentiment de puissance et de confiance qui en résulte. En accordant sa confiance aux autres, on offre son dos au poignard, on est obligé de leur donner un peu de notre propre gloire pour ne pas les perdre! C'est débile, autant rester solitaire, comme lui, autant régner seul et observer le déclin du monde... Quant aux alliés... bof, on les embrouilles, on les dupes, on les utilises, puis on les jettes, ce ne sont que des outils, de vulgaires marionnettes. Pour vaincre, pas besoin d'amis, sa baguette lui suffisait, ainsi que quelques larbins cueillis à, l'occasion. Des larbins qu'il postait en première ligne, comme de la chair à canon... Dante fit mine de réfléchir avant de répondre:

"Il y a du bon et du mauvais là dedans..."

Le seul positif que le Serpentard trouvait à la confiance était que l'on pouvait pleinement abuser de la position qu'elle offrait du moment que la personne qui vous accordait sa confiance était suffisamment bornée pour ne pas douter de vous. Le reste, c'était inutile, l'amitié, les bons sentiments et tout ça, c'était complètement inutile...

Véronica sourit. Oui, chacun son point de vue. Apparemment, Dante était quelqu'un qui préférait se battre seul, qui n'aimait pas partager le peu de gloire qu'il parvenait à ramener seule. Alors qu'elle, préférait savourer le plaisir de la victoire obtenu ensemble. Elle avait beaucoup de mal à voir les attraits de la solitude...Elle se contenta de hocher la tête.

- Possible, comme dans le choix de vouloir vaincre seul...

Pourquoi choisir d'être seul alors que l'on peut être ensemble ? Pour elle, c'était un vrai mystère. Elle laissait son regard se promener sur l'eau calme du Lac ou se refleter le soleil couchant lorqu'une garbe d'étincelle s'éleva de la forêt.

» Quand on s'ennuit... [ PV Dante]